Trop parfaite, par Gigliola Alvisi
La Joie de Lire (collection Hibouk), janvier 2013, 300 p., 13.90 €
Trad. De l'italien "Non solo una bambola" par Françoise Liffran.
(couverture : 4 photomatons en noir et blanc de Barbie)
Lucrezia, Milanaise de 13 ans au look de Barbie, apprend avec horreur que sa mère est enceinte : berk ! Ca veut dire que ses "vieux" parents font l'amour !!! Comme la grossesse se passe mal, elle est envoyée pour les vacances chez une tante dans l'Italie rurale du sud. Elle qui vit dans une famille parfaite (père pilote beau comme un dieu, mère mannequin hyper organisée), elle va découvrir un monde où on se bagarre pour la salle de bain, où on mange comme quatre, où les taloches pleuvent et où le petit dernier braille constamment.
Jusque-là, ça va (quoique les réflexions sur les relations sexuelles des parents soient d'un goût douteux) : tolérance, apprentissage d'un mode de vie différent,…
L'écriture est moderne, rapide, alternant dialogues, récit et courriels aux copines. L'héroïne n'oublie pas d'avoir une cervelle, et sait aussi se servir de ses muscles, c'est bien. Quant à la rengaine sur son look de Barbie… admettons. Il est sûrement difficile d'être résumée à son aspect physique, même s'il est envié.
Mais il faut ajouter au récit une brouille de famille, un décès d'enfant, une tentative de viol sur Lucrezia (et un viol sur une copine)…
Bref trop c'est trop, non ?